samedi 15 mars 2014

Le Dernier Samouraï, de Edward Zwick

Le Dernier Samouraï, réalisé par Edward Zwick, se déroule au Japon  où l’empereur a décidé d’ouvrir son pays aux commerces des occidentaux. Le pays est donc soumis à une révolution industrielle qui met en péril les traditions ancestrales du Japon et également la dernière caste guerrière des samouraïs.  Une guerre oppose l’armée du Japon entrainé par Nathan Algren (Tom Cruise), ancien soldat américain payé par l’empereur pour former des soldats, et les samouraïs mené par Katsumoto (joué par Ken Watanabe que l’on retrouve dans Inception ou bien Batman Begins). Lors d’une confrontation entre ces deux armées, Algren est fait prisonnier dans le village de Katsumoto où il commence à apprendre les traditions que Katsumoto veut à tout prix protéger de l’occidentalisation. Nathan Algren décide donc se ranger du côté des samouraïs et se prépare au combat entre l’armée qu’il a formé.
Nous sommes plongés très rapidement dans la tradition japonaise que Nathan Algren découvre avec le spectateur, ces traditions se résument par le respect, l’honneur et l’humilité. On comprend que le poste de samouraï permet de les véhiculer à travers ce film. Durant le film, les paysages qui s’offrent à nous, les traditions qui nous sont montrées  en viennent  à nous faire penser qu’il aurait mieux fallu que l’empereur n’ouvre pas les frontières de son pays aux commerces occidentaux. Nous en venons à aimer ce pays pour l’idéologie qu’il dégage, l’honneur, qui prend beaucoup de place dans la culture japonaise. Le mélange des paysages magnifiques et de la musique parfaite (composée par Hans Zimmer, compositeur de génie qui a également signé la bande originale de beaucoup de film de qualité comme par exemple : la trilogie de Batman, Inception de Nolan, Gladiator de Scott) est pour beaucoup dans l’adoration naissante de ce pays durant le film. Les plans proposés par le réalisateur dégagent beaucoup de calme, de sérénité dans le village de Katsumoto, tandis que dans la ville de Tokyo, en pleine expansion, engendre des sentiments complètement inverses. La dernière chevauché des samouraïs armés seulement de leur sabre face aux premiers fusils de qualité (scène la plus émouvante du film) marque la fin de la pure tradition japonaise, détruit par la révolution industrielle (qui, il faut l’avouer quand même, a permis au Japon de devenir la puissance qu’elle est aujourd’hui).
Le film est donc focalisé sur la mise en valeur des traditions qu’il y avait au Japon avant son expansion commerciale. On en vient à se poser la question : « Est-ce qu’il faut préserver nos traditions au maximum ou au contraire les laisser mourir à petit feu pour laisser place à une culture qui n’est pas la nôtre ? »

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